Méta-Inspirations #4

En ce début de nouvelle année universitaire, c’est déjà l’heure d’un quatrième épisode des Méta-Inspirations, dans lesquelles je vous partage tout ce qui m’a touchée ou intéressée ces derniers temps, que ce soit dans la recherche ou dans le théâtre. Au programme : de la sociopoétique, du jeune public et de la vulgarisation scientifique !

Sociopoétique de l’habiter dehors

C’est en cherchant à compléter mon état de l’art sur l’immigration en France ces dernières années que j’ai découvert cet article de Catherine Milkovitch-Roux et Nathalie Vincent-Munnia, et en même temps, la sociopoétique ! J’ai tout de suite adhéré à cette manière de percevoir la littérature comme un mode d’entrée sur la société, et de vouloir comprendre ce qu’elle peut nous en dire. Je suis presque étonnée de ne pas en avoir entendu plus tôt, tant cela résonne avec mon corpus de récits théâtraux sur l’exil : la sociopoétique est au coeur de la praxis des artistes dont je suis le travail, même si elles et ils ne le disent pas en ces termes. L’article en lui-même se concentre sur la notion de “refuge”, notion clé de l’exil comme de la littérature, et nous invite à nous questionner sur ce que signifie habiter le monde.
Pour le lire : c’est en accès libre dans la revue Sociopoétiques

Un dernier festival avant la rentrée ?

Si l’été est si propice aux festivals culturels qu’il est parfois difficile de s’y retrouver, j’ai découvert au milieu de ces propositions celle du festival théâtral Au bonheur des mômes, un festival pour les enfants qui n’est lui-même plus un enfant, puisqu’il existe depuis une trentaine d’années. Sur la dernière semaine des vacances d’été, au coeur d’un petit village de montagne, c’est un évènement qui offre une parenthèse de créativité avant le retour à l’école, une dernière bouffée d’air frais et d’art vivant. L’année prochaine, peut-être, je m’y inscris comme bénévole !

Découvrir le festival : sur son site.

Du cirque et de la céramique

Encore du spectacle vivant pour cette troisième recommandation, mon coup de cœur du Festival d’Avignon 2024 en tournée dans toute la France et un peu plus cette saison. Qui Som est la dernière création du collectif Baro d’Evel, qui interroge notre identité sociale dans un temps de crise, notamment écologique. Si la question est devenue presque classique, la manière de la traiter est d’une immense originalité : Baro d’Evel est un collectif circassien aux techniques très contemporaines, qui amènent sur scène les autres arts : arts plastiques et céramique se mêlent au mime et à la musique, un mélange visuellement réjouissant et profondément rafraîchissant !

Pour trouver une place (s’il en reste) : juste ici !

Une pinte de vulgarisation

Qui dit rentrée dit reprise des activités associatives. Depuis le début de ma thèse, je me suis engagée dans l’une d’elles, au sein du festival Pint of Science. Créé en Angleterre il y a une dizaine d’années, il a depuis essaimé dans le monde entier grâce à son concept simple et ludique : faire se rencontrer chercheureuses et grand public autour d’une thématique scientifique et d’un verre, dans un bar ! L’édition 2025 aura lieu au mois de mai partout en France (et ailleurs), et je suis ravie d’être cette année coordinatrice dans ma ville.

Pour rejoindre l’aventure : il y a forcément une ville près de chez vous !


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Charly André Guibaud (23 octobre 2024). Méta-Inspirations #4. Métathèse. Consulté le 18 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12k3p


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.