Deuxième édition des Méta-Inspirations, un format dans lequel je vous partage tout ce qui m’a touchée, inspirée, aidée à avancer dans mes recherches (mais pas seulement). Au programme cette fois, du théâtre, de la littérature, de la poésie, et une formation que je vous recommande vivement si vous débutez des recherches en lien avec les humanités numériques. Bonne lecture !
Je suis allée au stade (ou presque) !
J’en avais beaucoup entendu parler, j’ai enfin eu l’occasion de découvrir Stadium, de Mohamed El Khatib. Bien loin de n’être “que” du théâtre documentaire, c’est avant tout un spectacle immersif qui questionne nos lieux de représentations, nos goûts pour les manifestations culturelles, et notre identité en tant que public. C’est aussi l’occasion rare de manger des frites et boire un verre directement dans notre fauteuil : pendant 1h45, stade et salle de théâtre se confondent en un lieu d’un nouveau genre, qui célèbre la ferveur et l’union des fans.
Les prochaines dates seront au Théâtre de la Ville à Paris.
Du pouvoir réconfortant de la littérature
Si les fêtes de fin d’année vous angoissent, si le froid de l’hiver vous déprime, si vous aimeriez pouvoir passer simplement un peu plus de temps au chaud en votre propre compagnie, voici deux recommandations littéraires qui vous feront du bien :
- Ma Maison en fleurs, un recueil de poèmes de Pauline Bilisari paru chez Robert Laffont : Pauline nous y invite à se considérer soi-même comme sa propre maison, et à nous faire fleurir par la bienveillance et la tendresse. Elle décline en quatre parties constituées de courts poèmes très musicaux le parcours de reconstruction de sa maison intérieure. C’est beau, et c’est une ode à l’introspection !
- Hors d’atteinte, le second roman de Marcia Burnier aux éditions Cambourakis : l’histoire d’Erin, une jeune femme qui fuit une relation toxique, une fuite qui devient une quête pour se retrouver elle-même, réapprendre à se connaître. Un texte d’une grande beauté qui évoque le pouvoir de la solitude.
J’ai présenté ces deux ouvrages un peu plus longuement dans mon dernier post Instagram.
Passion littérature jeunesse
L’une des raisons pour lesquelles j’aime particulièrement la recherche en lettres, c’est la possibilité d’étudier et d’analyser des œuvres qui nous fascinent ou nous passionnent. Florie Maurin est docteure en littérature française, spécialiste de la littérature jeunesse et particulièrement des genres de l’imaginaire. Dans un récent article, elle s’intéresse à la représentation de la bibliothèque qu’est le Mémorial de Babel dans la saga La Passe-Miroir, de Christelle Dabos. Si vous aimez les livres, la recherche sur les livres, les lieux qui rassemblent des livres, voici donc de la recherche sur les lieux qui rassemblent les livres, dans les livres. Personnellement, j’ai entamé une relecture de la saga juste après ma lecture de l’article !
Il est disponible en ligne, dans la revue de la BNU.
L’opportunité de se former aux humanités numériques
L’an dernier, sur les conseils de ma directrice de thèse, j’ai postulé à une formation intensive en humanités numériques. C’était une expérience riche, intense, particulièrement bienvenue en début de thèse pour me plonger dans le monde universitaire et rencontrer d’autres jeunes chercheuses et chercheurs. J’y ai appris énormément de choses, et notamment comment visualiser des réseaux de connexions entre divers éléments de mon corpus, ou encore comment cartographier les lieux de représentation qui m’intéressent particulièrement.
La formation s’intitule EnExDi, et elle aura lieu cette année à Lyon. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 janvier.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Charly André Guibaud (20 décembre 2023). Méta-Inspirations #2. Métathèse. Consulté le 18 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/vfff